Le projet « Gestion territoriale de l’eau et gouvernance environnementale », de juin 2017 à juin 2020, est financé par le CNPQ (organisme Brésilien de financement de la recherche), en coopération avec le CERAL. Il est dirigé par la Professeure Maria José Aquino et associe trois chercheurs du CERAL : Philippe Plas, Pierre Teisserenc et Clément Pin. Il s’intègre dans la coopération entre le CERAL et l’Université Fédérale du Para à Belém. Trois chercheurs brésiliens, Maria José Aquino, Vanderlucia Ponte et Gilberto Rocha, ont été professeurs invités au CERAL dans ce cadre.
Le projet s’organise en trois axes :
1- Il explore une caractéristique essentielle de l’urbanisation en Amazonie brésilienne : la coexistence d’espace d’urbanisation dense et d’espace à faible densité. Ce phénomène est la conséquence de la présence des fleuves qui fonctionnent comme frontière à l’urbanisation. Cependant cette frontière n’est pas étanche et, à travers des échanges quotidiens très intenses, se constitue un socio-système où le fleuve, la rive urbanisée et les îles s’articulent pour produire un modèle culturel spécifique.
2- Il analyse les modalités selon lesquelles les Conseils délibératifs des réserves extractivistes marines considèrent les questions liés à l’eau dans les zones de mangrove, élements essentiels de la biodiversité.
3- Il étudie les relations entre la construction des usines hydro-électriques en Amazonie et les dynamiques générées dans les populations en mettant l’accent sur le problème de l’utilisation et de la gestion de l’eau face au processus de redistribution spatiale de la population dans la ville de Tucuruí, Etat du Pará.
Publications:
Le livre, sous la direction de Pierre Teisserenc, Maria José Aquino Teisserenc et Gilberto Rocha, qui présente les premiers résultats de l’ensemble des volets du projet.
L’article « Belém, laboratoire amazonien de la ville (in)soutenable » de Igor Martinache et Clément Pin sur le site metropolitiques.eu